La Banque Populaire du Sud finance les créateurs d’entreprises grâce au microcrédit

Michèle Février

Michèle Février

Article publié sur le site Banque Populaire

La Banque Populaire du Sud est désormais le premier partenaire bancaire de l’Airdie*, qui agit pour accompagner des personnes exclues du système bancaire. Ensemble, elles s’engagent pour financer au moins une quarantaine de prêts par an, grâce à la présence d’un représentant de la Banque au sein du conseil d’administration de l’Airdie et de ses divers comités décisionnaires.

Depuis 2005, ce sont déjà plus de 640 créateurs d’entreprises qui en ont bénéficié, soit plus de 8,6 millions d’euros de crédits accordés.
Michèle Février a ainsi pu ouvrir un restaurant de terroir, l’Auberge La Scierie, dans le pays de Sault (11). Témoignage…Lorsque j’étais encore directrice de l’Office du Tourisme de Rivesaltes, j’ai eu envie d’assouvir ma passion pour la gastronomie et l’œnologie. J’ai donc repris des études, décroché un CAP cuisine et changé de vie : il y a trois ans, j’ai hérité de la scierie de mon père et décidé de la transformer en restaurant. A l’intérieur, le cadre est resté authentique, les fermes sont d’origine (1964) et en bois. Mais il nous manquait de l’argent pour équiper la cuisine. J’étais déjà cliente de la Banque Populaire. Et j’ai été orientée, à titre professionnel, vers l’Airdie.

 

De quelles aides avez-vous profité ?
Grâce au prêt, j’ai pu acheter tout le matériel nécessaire : four, frigo, chambre froide, ustensiles, table de travail… Et le conseiller de l’Airdie m’a accompagnée pour élaborer le plan de financement prévisionnel. Sans son analyse, je n’aurai pas réussi à lancer mon activité. Aujourd’hui encore, il est toujours là. Nous faisons le point tous les deux mois, ça me met en confiance. La Banque, de son côté, assure le suivi administratif de mon projet.

Aujourd’hui, six mois après, quels sont vos résultats ?
Nous sommes très bien situés, au cœur d’une région touristique, en pleine nature : sur la route de l’Andorre, d’Ax-les-Thermes et de la station de ski de Camurac. Je travaille avec ma sœur et ma fille et cela marche bien, nous avons de nombreux habitués dans notre clientèle. L’objectif est d’atteindre les 50 couverts et d’embaucher une personne d’ici à l’été. Pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière. J’ai besoin de mener ma barque et j’adore ma nouvelle vie !

Propos recueillis par Flore de Borde

 

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