Le Sens du Partage met ses talents manuels au service des ONG

Le Sens du Partage

Le Sens du Partage

Article publié dans Génération en Action

Le Sens du Partage, association créée en 2008, collecte des fonds pour soutenir des projets humanitaires. Pour cela, elle fait appel au savoir-faire de ses membres et vend sur les marchés toutes sortes de produits faits-mains. Une idée toute simple qui marche très fort.

«Nous vendons ce que nos bénévoles fabriquent afin d’aider d’autres  associations», explique d’emblée Linda Maizeret, ancienne professeur d’anglais, présidente et fondatrice du Sens du Partage. « L’objectif est double. D’une part, nous fabriquons des objets de manière artisanale et nous reversons les recettes des ventes à l’ONG choisie. De l’autre, nous offrons des occupations à des personnes isolées, malades, âgées ou tout simplement à des personnes qui veulent se rendre utiles.»

Des bénévoles de 21 à 80 ans

Toutes les techniques de loisirs créatifs peuvent être utilisées : tricot, crochet, couture, peinture, perles, patchwork, etc. L’association, basée dans l’Hérault, compte une quarantaine de membres actifs dans toute la France : « Les gens viennent vers nous, nous avons des bénévoles de tous les milieux, de tous les âges, cela va de 21 à 80 ans. »
Fanny Rouiller, 21 ans, étudiante en 4ème année d’école d’ingénieur à Paris, témoigne : «  J’ai toujours adoré faire du crochet et comme je suis fille unique, cela m’occupait. C’est une passion mais un jour j’ai voulu qu’elle serve à quelque chose, à quelqu’un. Je savais que des associations existaient, j’ai cherché sur internet et je suis tombée sur Le Sens du Partage. Aujourd’hui, j’ai trouvé une finalité, un but à ma passion. Je la mets au service des autres. J’ai embarqué ma grand-mère et ma mère dans l’aventure. On fait des colis communs, c’est vraiment formidable !» Suzanne Cavelier, retraitée depuis dix ans, confirme : « Ce que j’ai fait pour Le Sens du Partage, ce n’est que du bonheur à donner ! »

Une dizaine de projets soutenus

Grâce à ses ventes de chaussons, bijoux ou vêtements sur les marchés locaux, Le Sens du Partage a déjà soutenu une dizaine de projets. « Chaque année, nous sélectionnons les associations. C’est une tâche difficile. Nous les trouvons via internet mais surtout par le bouche à oreille. Nous faisons une enquête pour nous assurer du sérieux des projets et nous nous renseignons toujours auprès des partenaires de la structure choisie. Nous n’avons pas de critères géographiques, nous choisissons des projets qui améliorent la vie économique des populations», tient à préciser Linda Maizeret.
Le Sens du Partage privilégie ainsi les projets collectifs ou qui utilisent le microcrédit. « Par exemple, au Vietnam, nous avons acheté trente vélos pour une école. Les vélos appartiennent à l’établissement. L’école prête les vélos aux enfants les plus pauvres qui habitent souvent loin. Cela permet de lutter contre l’absentéisme scolaire. »
Pour se développer, l’association a fait cet hiver appel aux dons de timbres et de produits d’artisanat. Et recherche des bénévoles masculins pour sa nouvelle activité « philatélie » et pour plus de mixité.  « Nous vendons tout, nous n’avons plus de stock. Je ne pensais pas que cela marcherait aussi bien », conclut Linda Maizeret.

Flore de Borde

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